Google, Amazon, Netflix. Et maintenant Facebook, qui annonce pour la mi-juin la production de ses premières séries, entretenant un peu plus le flou sur le statut de la firme au grand « F ».
Les catégories, c’est surfait… Pourquoi se contenter d’être un service quand on peut en faire plusieurs ? Avec Facebook TV, sa solution de création de contenu vidéo, la firme de Menlo Park a choisi de ne pas choisir. À l’instar d’Amazon qui ne s’embarrasse pas de son statut de géant du e-commerce et de producteur de films (primés même avec Manchester by the sea et The Salesman), Facebook se lancerait dans la production de 24 programmes disponibles pour le lancement de son service. Certains sont déjà en production, dont un qui mettrait en scène des rencontres amoureuses sur fond de réalité virtuelle.
Ainsi le réseau social se fixe des objectifs élevés, en effet, il place pour référence la série House of Cards de son désormais concurrent Netflix. Mais Facebook n’est pas du genre à claironner ses ambitions sans joindre les actes à la parole. Se faisant, la firme a déjà réussi à décrocher des contrats avec des grands noms d’Hollywood et des stars de l’entertainment comme Kevin Hart ou Katy Parry où il sera question de produire une série « publicitaire » qui fera office de coupure pub entre les programmes. Ce qui donne des indices sur une source de revenu.
De plus, Facebook va bien sur s’atteler à séduire la sacro-sainte catégorie des millennials en proposant des séries courtes de 5 à 10 minutes calibrées pour le format mobile et vient titiller Snap Inc. (encore) qui vraisemblablement se dirige vers un modèle similaire de production de série.
Bref, avec 2 milliards d’utilisateurs quotidien, la firme de Menlo Park , avec son nouveau service va faire en sorte qu’il y ait à boire et à manger pour tout le monde. De la télé du salon des parents au trajet de bus pour aller au lycée.